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Tout au long de cet article, je vais sûrement utiliser l’expression “sommet du Teide” ou simplement “sommet” pour qualifier la zone située au niveau de la gare d’arrivée du téléphérique. Mea culpa, il ne s’agit pas réellement du sommet du Teide puisque celui-ci se situe 163 mètres plus haut. Mais pas de panique, je vous explique comment rejoindre le vrai sommet et, pour ceux qui se contenteront de rester au niveau de la gare d’arrivée du téléphérique (à quand même 3 555 mètres d’altitude), vous pourrez malgré tout dire que vous avez été aus sommet, promis on ne dira rien !
L’ascension ne se fait pas uniquement en téléphérique. Il est également possible de monter à pied via des sentiers de randonnée balisés. Cependant, cette ascension est longue et exigeante, nécessitant entre 5 et 6 heures de marche depuis le sentier de Montaña Blanca jusqu’au sommet, en fonction de votre condition physique. Par manque de temps et pour plus de confort, nous avons opté pour le téléphérique, qui permet de franchir les 1 200 mètres de dénivelé en moins de 10 minutes.
Nous avons adoré cette expérience. Malgré l’affluence quotidienne au téléphérique, l’organisation est remarquable : tout est fluide, et l’attente pour embarquer dans la cabine est quasi inexistante. La gestion du flux des visiteurs est bien pensée, évitant cette sensation d’oppression qui peut parfois survenir dans les sites très fréquentés. Au sommet, nous avons même été surprises par le calme ambiant. Le nombre de visiteurs y est finalement assez restreint, sans doute grâce à la limitation de la durée de présence à une heure (on y reviendra plus loin).
L’ascension elle-même est impressionnante. Si vous appréciez les prouesses d’ingénierie, le téléphérique du Teide ne vous laissera pas indifférent. En seulement 2 482 mètres de trajet, il avale un dénivelé de 1 199 mètres à flanc de volcan, soutenu par seulement quatre pylônes. À bord, la cabine file à près de 30 km/h, offrant un panorama saisissant à mesure que l’on s’élève. Autre détail intéressant : les gares de départ et d’arrivée sont totalement ouvertes, une rareté sur ce type d’installation. Cela permet d’observer la mécanique du téléphérique en attendant d’embarquer, un petit bonus pour les curieux.
Et puis, une fois là-haut, la magie opère. La vue est spectaculaire. Par temps clair, comme lors de notre passage, on embrasse tout le parc national du regard et l’immensité de la caldeira se révèle. À l’horizon, les autres îles des Canaries apparaissent, comme flottant sur l’océan.
S’il fallait pointer un léger bémol, ce serait peut-être la capacité des cabines. Elles accueillent jusqu’à quarante personnes à la fois, ce qui n’est pas énorme en soi, mais lorsque tout le monde se rue vers les fenêtres, smartphone à la main, prêt à immortaliser chaque seconde de la montée ou à la partager en direct avec le monde entier, l’espace se fait rare. Et entre les appels en visio et les stories en rafale, on aimerait parfois que l’instant soit savouré avec un peu plus de contemplation.
Heureusement, l’effervescence de l’ascension retombe généralement au moment de la descente. Et puis, peut-être avons-nous simplement eu affaire à des visiteurs particulièrement enthousiastes ce jour-là !
Bien que la réservation ne soit pas obligatoire, elle est fortement recommandée en raison de la forte affluence. Pour garantir une place au jour et à l’heure de votre choix, il est conseillé de réserver plusieurs jours à l’avance.
Tarifs :
Aller-retour pour les non-résidents : 40 € pour un adulte, 20 € pour un enfant.
Le stationnement se fait le long de la route Cañadas del Teide, qui mène au départ du téléphérique. Il est recommandé de monter jusqu’au bout de la route, de déposer les passagers, puis de redescendre pour se garer sur la première place disponible. Le stationnement est gratuit.
Si vous avez déjà votre billet pour l’ascension en téléphérique, il n’est pas nécessaire d’arriver très en avance. Une dizaine de minutes avant votre horaire de montée suffira. En revanche, il faut anticiper le temps nécessaire pour se garer et rejoindre la gare de départ, car le parking peut vite se remplir, surtout en haute saison.
Si vous arrivez en avance, pas de souci ! La station de départ dispose d’un espace d’attente agréable. Vous pourrez découvrir une petite exposition sur le Teide et son écosystème, qui donne des clés de compréhension intéressantes avant même d’atteindre le sommet. Pour ceux qui préfèrent une pause gourmande, un café-restaurant est également à disposition.
En bref, inutile de venir trop tôt, mais si vous avez un peu d’avance, vous trouverez de quoi patienter confortablement avant votre ascension !
Oui, en cas de conditions météorologiques défavorables ou de mauvaise visibilité, il est possible de modifier ou d’annuler votre réservation sans frais supplémentaires en utilisant le lien « Gestion Réservation » sur le site officiel .
Le téléphérique du Teide est accessible à presque tout le monde, mais il existe certaines restrictions pour des raisons de sécurité. La principale raison concerne l’altitude : l’ascension peut être risquée pour certaines personnes, notamment celles souffrant de problèmes cardiaques, respiratoires, ou de troubles de la circulation sanguine, ainsi que pour les femmes enceintes. De plus, en cas de mauvais temps ou de panne, le téléphérique pourrait cesser de fonctionner, et il serait nécessaire de descendre à pied, ce qui peut être difficile, voire dangereux, dans certaines conditions physiques.
Les personnes suivantes ne sont pas autorisées à emprunter le téléphérique :
Toutes ces informations sont disponibles sur le site officiel du Teide, et il est fortement recommandé de vérifier les conditions avant de réserver votre ascension. Des rappels sont également présents à chaque étape de la file d’attente pour garantir la sécurité de tous les visiteurs.
Il est important de bien s’équiper avant d’embarquer pour l’ascension en téléphérique, même si les températures peuvent être agréables à la gare de départ. En effet, le téléphérique grimpe à 3 555 mètres d’altitude, ce qui implique une chute de température significative au sommet. Même en été, la température peut avoisiner 0°C, et en dehors de la saison estivale, elle peut facilement descendre en dessous de zéro. Le vent, parfois froid et violent, peut aussi rendre la sensation thermique encore plus glaciale. En fonction des conditions météo, il n’est pas rare de trouver de la neige ou au moins des névés au sommet.
Ainsi, même si le soleil brille et que la chaleur est présente en bas, il est essentiel de se couvrir chaudement pour l’ascension et la visite au sommet. Prévoyez des couches de vêtements adaptées. Lors de notre expérience, nous avions opté pour des vêtements assez chauds : polaire, doudoune et bonnet, ce qui nous a permis de profiter de la vue sans trop ressentir le froid. Il est aussi recommandé de porter des chaussures adaptées à la montagne, surtout si vous prévoyez de marcher un peu sur les sentiers autour de la gare d’arrivée.
En résumé, mieux vaut trop de couches que pas assez ! Ne sous-estimez pas le froid au sommet, même si le temps est clément en bas.
L’ascension en téléphérique du Teide est extrêmement rapide. En seulement 8 minutes, la cabine grimpe de 1 199 mètres, passant de la station de base à 2 356 mètres d’altitude à la station supérieure, La Rambleta, située à 3 555 mètres. La cabine, entièrement vitrée, offre une vue panoramique imprenable durant la montée. Bien que l’espace soit limité, il y a des barres pour se tenir, garantissant une ascension confortable et sécurisée.
L’expérience en téléphérique est douce et stable. Cependant, pour ceux sensibles au vertige, la vue plongeante sur le paysage environnant peut être déstabilisante. Il est important de noter que l’altitude peut affecter certaines personnes, provoquant des symptômes tels que des nausées ou des vertiges.
Une fois arrivé à la gare supérieure, il est important de savoir que la durée de présence est limitée à une heure. Cette restriction est mise en place pour des raisons de gestion du flux, de préservation de l’environnement et de sécurité pour les visiteurs.
Le téléphérique étant une installation très fréquentée, cette règle permet de garantir une circulation fluide et d’éviter la surpopulation au sommet. Un temps court sur place prévient également la survenue de symptômes liés au mal des montagnes.
Une fois arrivé, plusieurs options s’offrent à vous pour profiter des paysages grandioses. Vous pouvez explorer les différents belvédères, qui permettent des vues spectaculaires sur le parc national et ses alentours. Il y a aussi des petits sentiers, comme celui menant au mirador de La Fortaleza, qui permet de découvrir la nature volcanique de l’île tout en étant à une altitude élevée.
Cependant, il faut noter qu’il n’y a aucun abri à cette altitude : pas de restaurant, pas de café. Il est donc recommandé de vous préparer en conséquence, surtout si vous êtes en possession d’un permis et que vous avez donc prévu de passer un peu plus de temps sur place.
Si vous souhaitez prolonger l’expérience et rejoindre le sommet du Teide, sachez que cela nécessite un permis spécial. Ce permis est obligatoire pour accéder au sommet, afin de réguler le nombre de visiteurs et préserver cet environnement unique. L’ascension supplémentaire nécessite de suivre le sentier nº10, qui permet de gravir les derniers mètres du volcan. Le dénivelé supplémentaire est de 163 mètres, et la durée de l’ascension est de 30 à 45 minutes, selon votre rythme. C’est une randonnée assez exigeante, avec des passages rocailleux et parfois escarpés.
La manière la plus simple et la plus rapide pour redescendre est de reprendre le téléphérique dans l’autre sens. Il n’y a pas d’horaire strict à respecter, à part la limite d’une heure de présence au sommet, mais il est important de noter que les cabines partent régulièrement avec une fréquence d’environ toutes les 10 minutes. La dernière cabine pour descendre part à 16h50 en hiver (les horaires peuvent varier, donc renseignez-vous avant votre visite). Le trajet est aussi agréable que la montée, avec des vues qui changent à chaque instant.
Si vous êtes en quête d’aventure et de tranquillité, il est également possible de descendre à pied. Cette option permet de faire l’économie d’un retour en téléphérique, mais elle reste longue et nécessite de bonnes conditions physiques. Le sentier est le nº10, le même utilisé pour l’ascension au sommet. La distance est d’environ 6 kilomètres, avec une durée estimée à 3 heures. La descente n’est pas particulièrement exigeante sur le plan cardio, mais elle peut être dure pour les genoux. Il est donc conseillé de se munir de bâtons de marche pour soulager les articulations. Soyez aussi vigilants concernant l’heure de départ : si vous partez trop tard, vous risquez de descendre de nuit.
Nous espérons que vous avez aimé cet article et qu’il vous aura été utile pour tout savoir sur le téléphérique du Teide.
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👇Mes conseils en détails
1️⃣ Respecter son rythme
Je sais, c’est tentant d’adapter le bébé au voyage… mais c’est l’inverse qu’il faut faire ! Prenez soin de préserver ses horaires de sieste et de repas, ça évite les crises de fatigue et ça rend tout plus simple. Et pour ça, la poussette, c’est génial !
2️⃣ Ne pas surcharger le programme
Avant, nos journées de voyage étaient ultra remplies. Mais maintenant, c’est chill mode activé ! Je prévois une à deux activités max par jour et j’accepte l’idée de prendre mon temps. Léon a besoin de pauses et, franchement, nous aussi. Moins on en fait, plus on profite.
3️⃣ Choisir un logement adapté
Fini la chambre d’hôtel étroite et sans équipement. Privilégiez un appart pour pouvoir vous poser et cuisiner le soir, avec un lit bébé et un micro-ondes. Ou bien un van aménagé (ça, on a pas encore testé !). L’important, c’est d’avoir un endroit où on se sent bien et où le bébé peut dormir tranquillement pendant que vous profitez de votre soirée.
4️⃣ Avoir une poussette compacte ET un porte-bébé
Les deux sont indispensables ! La poussette ultra-compacte est top pour l’avion, les restos, les longues balades. Mais dans les ruelles pavées ou pour les randos, c’est le porte-bébé qui sauve la mise. Bref, l’un ne remplace pas l’autre : c’est notre combo gagnant.
5️⃣ Anticiper les trajets
Voyager avec un bébé demande un peu d’organisation. Pour l’avion : je réserve des vols aux heures de sieste ou un vol de nuit. En voiture, on anticipe les pause pour le repas et le goûter. On garde toujours un sac avec tout le nécessaire à portée de main.
6️⃣ Prévoir une trousse de secours
Je ne pars jamais sans paracétamol, thermomètre, sérum phy, solution de réhydratation… Et surtout : toujours le carnet de santé avec nous ! L’idée c’est d’avoir le minimum comme à la maison en cas de pépin.
7️⃣ Lâcher prise !
Les imprévus font partie du voyage… Un avion en retard, une sieste qui saute, un repas improvisé ? Ce n’est pas grave. Le bébé s’adapte et nous aussi. Tant qu’on reste zen, tout va bien !
Vous avez d’autres conseils ? Qu’est-ce qui vous bloque ou vous fait peur à l’idée de voyager avec un bébé ?
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